EXTRAITS DE TEXTES - X-STORY ROOM - Sous contrainte

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​EXTRAIT 1 
«Je crois qu’il est temps pour moi de saisir l’opportunité qui s’offre à moi. Tu me demandes de faire mal ? Ok. Tu me demandes jusqu’où s’étend ma violence ? Ok.  
Je crois que tu n’as aucune idée de la profondeur de ma noirceur. Aucune. Moi non plus d’ailleurs…c’est bien ce qui m’effraie !  
Viens aux portes de mes enfers, de mes fantasmes les plus obscurs, de mon égoïsme à l’état  brut.  
Je vais te montrer, aux travers de mes yeux, à quel point mes diables dansent parfois.  Ce ne sont que les préliminaire d’un long voyage en première classe qui s’annonce  prometteur et dont tu n’en ressortiras pas indemne. 
Je vais te changer à tout jamais en exécutant ta demande et bousculer la mienne.
-« Es-tu sûre de toi ? 
- Oui… me rétorque–t-elle timidement.
- Ok… Si j’ai ton consentement, c’est bon pour moi.
- Tu l’as. Alors maintenant tais-toi et fais-moi mal ! 
Mon regard s’assombrit brusquement, plus intense. Je la saisis à bras le corps et la jetai violemment sur le lit. 
- Ne bouge pas. Ordonnai-je  
Sa respiration devint légèrement saccadée et je sentis alors l’emprise que je pouvais avoir  sur elle. 
Le pouvoir. Le mot est posé : Le Pouvoir. 
Son corps est à moi et j’en dispose sous la condition unique de lui faire mal. Certes… mais comment ? Physiquement ? Non… trop simple ! Je m’interroge… Torturer l’esprit par la frustration d’avoir à portée de main sa jouissance et son orgasme au  bout de mes lèvres ? L'idée me paraît particulièrement alléchante. 
Mais surtout…. renverser la vapeur ! 
« C’est TA violence que je vais sortir… » Me rétorquai-je intérieurement.  Je vais te prendre, c’est une certitude, au sens propre comme au sens figuré …. 
Mon sourire diabolique. Ce fut la dernière image qu’elle eut de moi avant que je ne lui bande les yeux de manière ferme et déterminée. Tout en exécutant ma tâche de façon mécanique et assurée, je jubilai intérieurement d’être autant assaillie d’idées toutes aussi machiavéliques les unes que les autres.
Mademoiselle ignorait les jeux auxquels elle s’exposait. 
Elle n’en connaissait pas les règles et surtout était à mille lieux d’imaginer le sadisme dont je  pouvais faire preuve. Mon excitation devint alors dangereuse. 
Premier sens coupé, j’empoignai sa chevelure afin de plaquer sans ménagement sa tête contre le matelas.  
Mon corps tout entier, raide et chaud, s'étala rapidement de tout son long contre le sien.  J’ai senti une légère crainte l’envahir. 
Délicatement, j’attachai ses poignets contre les barreaux du lit en fer forgé. Attelée très consciencieusement à ma tâche et guidée par le fait que jamais elle ne connaitra mes enfers. 
Je ne serai pas l’instrument de sa morsure indélébile et purulente, tatouage ou souvenir  éternel d’une désillusion amoureuse comme on en voit trop souvent.  
Je résisterai sans difficulté à cette culpabilité diabolique qui la ronge peu à peu, m’ordonnant de la punir d’avoir bradé ses trésors amoureux pour un charognard. 
Tout en enfilant une corde dans sa bouche, naturellement assez fine pour que je puisse analyser son souffle, étudier ses gémissements et rendre ses cris perceptibles, je souris d’observer Mademoiselle nageant en pleine utopie d’une pseudo violence dont elle croyait connaitre l’auteur. 
Je marquai un temps pour admirer mon œuvre. Couper l’ensemble de ses sens en laissant place à  un débordement d’imagination incontrôlable, perturbée à la fois par l’excitation, dérangée  par l’appréhension ; alterner la douceur et la force ; voir son corps légèrement  recroquevillé sur le côté, signe d’une lutte inconsciente ; le tout me fascinait. Tout est décousu chez Mademoiselle. Rien d’étonnant jusque-là. À moi d’apprivoiser cet  être malgré ses dissonances flagrantes.  
Comme le chevalier d’antan, je m’en vais en croisade rechercher sa propre colère qui ne  demande qu’à éclore.  
Je la retournai subitement sur le dos. Un petit cri de surprise s’échappa inopinément de sa  bouche indiquant le début des hostilités.  
Je caressai chacune de ses fesses et ma main se crispa de plus en plus pour sentir sa chair  chaude et moite entre mes doigts. 
Cette vision déclencha en moi une envie incontrôlable de la fesser, envie que je m’empressai d’assouvir. Je la fessai… encore… et encore…. J’entendis des soupirs de satisfaction. Tout en la caressant, coupable de ce geste inacceptable selon ma morale, je m’approchai peu  à peu de l’orifice interdit. Je sentis alors son corps se tendre et son angoisse prendre possession  d’elle. 
Je compris que cette partie du corps, taboue pour beaucoup, est vierge de toute  pénétration.  
Je ne pus m’empêcher de continuer à le titiller, délicatement, subtilement dans l’unique but de l’attendrir, de le rendre docile.  Alors que l’entrée se détendit peu à peu, je claquai violemment sa fesse gauche pour marquer mon impertinence et pour ne pas qu’elle perde de vue mon imprévisibilité. Quoi qu’il  advienne.  
Je griffai ardemment son dos avec ma main gauche pour y laisser MON emprunte,  éphémère mais vive dans l’espace de quelques heures. 
Un rouge vif apparut instantanément; à la limite du sang, sur sa peau blanche et fragile. Cette vision m’électrisai de plaisir, je m’empressai d’écarter violemment ses jambes. Son entrejambe laissa apparaitre ses lèvres charnues, belles et transpirantes de désir.  Je plongeai inéluctablement ma tête pour les savourer. J’entendis des gémissements  s’accentuer au fur et à mesure que ma langue parcourt son orifice, ses lèvres, et m'arrêtai sur  son clitoris gonflé de plaisir.  
Je commençai cette valse incessante et enivrante de va-et-viens avec ma langue. Son orifice s’ouvrit de plus en plus et s’offrit à moi.  
La respiration de Mademoiselle s’intensifia, ses gémissements se transformèrent en râles  grandissants et, dans cette fièvre incontrôlable aux portes de l’orgasme, je l’entendis exiger dans un ultime souffle :
- Continue ! Ne t’arrête pas ! Je viens ! Oh oui, je viens ! 
Ses membres se raidirent, se crispèrent et tremblèrent de toute part. Ses mains s'accrochèrent de  toutes leurs forces aux barreaux, sa bouche s’entrouvrit de plus en plus et sa poitrine se  gonfla, préparant les cris orgasmiques tant attendus. 
Sans crier gare et dans l’inattendu le plus absolu, je me retirai. Je cessai toutes activités et me  relevai pour la détacher et lui redonner possession de tous ses sens dans un silence  désarmant. 
- Qu’est-ce que tu fais ?! Cria-t-elle.
- J’ai terminé. Rétorquai-je, impassible.
- Non ! Bah non ! J’allais avoir un orgasme et tu me l’as coupé putain ! 
- Je sais et c'était le but. 
- Va te faire foutre ! Hurla-t-elle.
Je lui souris, satisfaite, me rhabillai et me dirigeai vers la porte d’entrée. Au volant de ma voiture, je sentis en moi un sentiment de bien-être m’envahir. Ravie d’avoir assouvi ses désirs, tout en retournant la situation à mon avantage. Comme d’habitude. Aux jeux des amours déchus, je suis redoutable et cela agaçait quelques fois mon amante. 
 T.O

​EXTRAIT 2
Dehors, il neige, la montagne a revêtu un magnifique manteau blanc.
À l’intérieur d’un chalet cosy, loin de toutes habitations aux alentours, nous étions là, tous les deux, et nous avions passé la nuit à faire l’amour sur une magnifique peau de bête, étalée face à un bon feu de cheminée.
Charles, dont j’ai fait la connaissance il y a peu de temps, a réussi à m’embarquer dans ses filets et nous voilà, allongés, là, tous les deux.
Il m’a initiée au plaisir charnel et aux jeux de l’amour qui vous amènent jusqu’à l’extase, ce dont je n’avais pas connu jusqu’à ce jour.
Une explosion de sensations me propulsait dans l’enfer des sens, et les flammes qui crépitaient et sautillaient, procuraient une chaleur indescriptible sur nos corps transpirants.
Je n’arrivais pas à me détacher de son odeur enivrante, celle qui se déversait le long de mon corps qui est toujours en attente de nouvelles caresses sensuelles.
Soudain, mon portable vibre, je tendis la main pour m’en saisir, mais Charles retint mon geste et me dit « ne réponds pas »
Malgré son intervention, je pris celui-ci et je m’aperçus que c’était mon mari… Oups !
Une petite voix me souffla, « réponds-lui » …
​Va bien te faire foutre, je reprends, ma vie en main, ma vie de femme.
Je regardais Charles du coin de l’œil, cela l’avait agacé. Anonyme

EXTRAIT 3
Aude aimait les hommes, sans regret, sans vergogne. Depuis qu’elle avait quitté son mari, elle avait découvert les joies de se sentir vue, caressée, enlacée par des hommes de toute taille, toute couleur… Elle aimait particulièrement le contraste de sa peau d’albâtre contre la peau noire de son amant. Et lui, aimait voir sa peau se tinter de rose de plus en plus foncée, chaque fois que sa main frappait son cul.
Quel bonheur de sentir la douleur délicieuse lentement remplacée par cette douce chaleur qui se répandait ensuite dans tout son être.
Lorsqu’il était enfoncé au plus profond de sa chair, c’était encore meilleur.
Aujourd’hui, il avait choisi d’utiliser un martinet, et Aude était aux anges ! la caresse du velours des lanières lui provoquait une excitation qu’elle n’avait encore jamais connue. Etait-ce simplement l’attrait de la nouveauté ? Non, c’était l’échange avec son amant, qui semblait savoir sans qu’elle n’ait à lui dire, comment la faire fondre...
Les coups juste assez forts, à la limite entre caresse et douleur, réjouissaient ses sens. Elle sentait sa chaleur, juste derrière elle. elle sentait aussi les yeux de ses voisins sur eux, sur elle… ce qui l’excitait encore plus !
Le temps était comme suspendu, mais elle regardait avec envie la queue de l’homme qui les regardait, et cela agaçait quelque fois son amant. B.